Final Fantasy Dissidia
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 -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji}

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Noctis Lucis Caelum
Ombrageux Monarque ~ Marionnettiste du Conflit



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MessageSujet: -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji}   -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji} Icon_minitimeVen 5 Juin - 0:32


Les rides à la surface du cours d’eau modifient le reflet de l’intense lumière du soleil couchant. Dans un somptueux dégradé, les couleurs se mêlent dans une peinture abstraite, donnant lieu à un paysage féerique. Elles fusionnent alors en une monochromie de jais, fermant le rideau et mettant fin à la scène. En attendant le retour de l’astre diurne, le ciel passe inlassablement son temps en peignant sur sa surface un champ d’étoiles qui illuminent les ruisseaux de tout leur éclat. Sous la douce mélodie du vent, l’eau est bercée par son chant et s’élance dans un ballet particulièrement bien répété. Il ne reste alors que la lune, qui dresse l’oreille pour ne rien manquer du spectacle qui se déroule sous ses yeux. Cette scène familière se déroule chaque jour, depuis le commencement du temps, et rien n’entacherait cette éblouissante partition qui suit son équilibre quotidiennement.

Dans cette paisible orchestration, au cœur du concert nocturne discordant, se dresse une bien étrange ville. Elle est entourée par une interminable étendue océanique, qui s’illumine d’un puissant éclat albâtre quand l’astre du soir s’étend parmi les cumulus de l’éden, dévoilant toute sa beauté. Parfois, il arrive que les vagues poursuivent la chorégraphique du souffle d’Eole, s’écrasant violement sur les parois rocheuses qui entourent cette mystérieuse cité. Mais elles ne perturbent en rien la cérémonie, bien au contraire. Elles apportent alors un doux requiem qui nous plonge dans les mains de Morphée, nous portant vers ce pays imaginaire où s’exalte furieusement notre profond subconscient. Ainsi, les dernières lumières, provenant des hauts bâtiments qui trônent dans cette fallacieuse tranquillité, s’estompent une à une pour laisser la géhenne du cauchemar s’installer parmi les ténèbres des rêves.

Pourtant, alors que les sables du temps s’étendaient inéluctablement dans les ruelles de la citadelle, une ombre s’animait toujours. Parmi cette solitude, un homme était resté là, assit sur ce que l’on aurait pu prendre pour un trône, si ce n’était pas des ruines qui encerclaient le siège de fortune. Les jambes croisées, le visage basculant dans la paume de sa main droite, dont le coude s’appuyait depuis de nombreuses heures sur l’accoudoir d’ébène, au point d’en laisser une marque visible sur la peau du ténébreux bellâtre, malgré le manteau de cuir qui lui servait de vêtement... il se dégageait de cet endroit une tranquillité paisible. Une sérénité qui renforçait son attrait, mais aussi son mystère. Tendant l’oreille pour profiter du chant naturel, le sombre monarque en déréliction semblait plongé dans un espace différent, éloigné de la réalité. Sur son atrabilaire minois, le pinceau de l’émotion avait entaché cette blancheur pour le ternir d’une tristesse accablante mais pourtant si touchante. La déshérence de sa famille, et l’imprécation qui pesait sur ses frêles épaules, le laissait tomber dans un abismal et perpétuel conflit opposant deux royaumes, deux nations... ou plus simplement : deux guerriers.

Le cri d’un carillon vint perturber l’orchestre de la nature qui, à la grande stupeur de l’unique et solitaire invité, cessa sa reposante musique et le plongea dans un silence presque inquiétant. Pourtant, sa fine ouïe lui permit d’étendre la gravité d’un claquement régulier qui semblait se rapprocher de lui. Les bruits de pas imitèrent celui des gouttes de pluie, chutant maladroitement mais impétueusement sur le sol, hurlant au plus possible la rage d’avoir quitté le céleste paradis. D’un coup, tout s’arrêta. Le silence reprit ironiquement son ampleur. Une nouvelle perturbation du quotidien vint à son tour interrompre la cérémonie : les battements d’un cœur s’accéléraient à chaque seconde qui s’écoulait. En l’occurrence, il s’agissait du jeune homme, qui s’était maintenant levé de son noble siège, fixant au loin la silhouette immaculée qui venait d’apparaître. Il avait déjà eu à faire à cette vénusté sans pareil, berçant ses orbes cellulaires d’un couchant floral opale délicatement ondulé le long de sa fine robe. A l’instar de son vêtement, il se dégageait une pureté et une douceur incroyable du visage de cette femme, dont l’aurore avait semble-t-il fait don de ses couleurs sur cette crinière dorée qui ondulait miraculeusement bien sur ces petites épaules.

Le velléitaire personnage ne bougea point, ne sachant que faire ou dire à cette déesse qui était tombée du ciel. Pourtant, d’un pas certes hésitant, il s’avança lentement vers elle et quitta sa demeure, par la seule sortie possible dont les portes avaient perdu de leur usage depuis des siècles sans doute. Les escaliers de marbre se transformèrent en un véritable dédale, tant l’ombrageux chevalier redouté les prémices d’un nouvel affrontement. Sous les méandres de ses pensées confuses, il s’arrêta au pied de son palais, n’étant plus qu’à quelques mètres de la demoiselle. Imperturbable, elle n’afficha point d’émotion sur son angélique minois. Cependant, une haine brûlait dans son regard, contenant à lui-seul toute la violence et la chaleur des infernales flammes des enfers. Soulevant sa menotte droite, un nuage pourpre vint s’effiler autour de cette dernière, dansant au grès des bourrasques divines, et ruisselant sous les mouvements de l’ambiguë jouvencelle. Il était fort intriguant de constater que les dieux avaient façonné une complexité incroyable chez ce personnage. D’une beauté sans égale, charmant quiconque posait son regard sur ce corps semblant si parfait, nul n’aurait pu croire que dans sa main se tenait désormais un instrument au pouvoir si chaotique... ! En effet, refermant la paume de sa dextre, une rapière, tout aussi élégante que celle qui l’empoignait, apparue sous un nuage d’étoiles rosâtres. Sa voix rajouta une page dans cette description de la beauté parfaite :

- « Cette fois-ci, tout est fini Noctis. »

Désemparé mais pourtant habitué, le prestigieux guerrier usa des mêmes arcanes pour déchirer l’espace et le temps, amenant dès lors une hasardeuse épée au dessin profondément rouillé. Pourtant, la lame resta d’un éclat sauvage, propre et pur, comme-ci rien ne l’avait entachée durant les nombreuses années. Son regard avait maintenant changé, l’érubescence qui teinta ses billes éclata l’ambre de celles-ci, la haine se mêla à la colère. Il était évidement que l’homme qui se tenait désormais ici n’était plus le même qu’auparavant. Pourtant seulement quelques minutes s’étaient écoulées depuis le coucher du soleil.

Une perle cristalline traversa les pores de sa peau et commença sa folklorique descente au travers de son rude faciès. Semblable aux parois rocheuses d’une falaise, elle s’aventura dans les moindres recoins qui lui étaient possible. Sur son sillage, elle laissa place à un fin et rectiligne tracé aqueux qui s’assécha rapidement sous la chaleur qui s’intensifiait, sans doute dû à l’adrénaline qui grandissait dans le cœur de Lucis Caelum. Pourtant, toute chose de ce monde étant destinée à rejoindre la gravité, même la larme salée quitta le visage de son hôte et éclata en une pluie tragique sur la surface de marbre propre servant d’appui pour le corps de quiconque s’aventurait ici. Une simple poignée de secondes venaient tout juste de défiler. Il ne voulut point afficher cette tension qui naissait en lui, pourtant il devenait de plus en plus difficile pour l’ombrageux monarque de la cacher malgré son air taciturne, renfermé et froid.

Un événement soudain mit fin à cette lutte naissante. Au sommet d’une des nombreuses tours qui trônaient ici et là au cœur de cette cité futuriste, le regard de l’astre lunaire dévoila la présence d’une troisième personne. Elle non plus n’avait pas encore rejoint le royaume de Morphée. Il n’était guère possible de déterminer l’identité de l’individu, caché sous un uniforme le protégeant des regards aventureux. Malgré cela, il fut aisé de comprendre qu’il s’agissait là sans doute d’un soldat, à la simple vue du casque qu’il osait porter...

Lorsque la lune apparaît, sa lumière aveugle les océans, tandis que sa beauté les charme. Alors, ils rentrent dans une confusion folle, et s’animent sous ce scandale d’argent, ne pouvant plus tenir en place. C’est la quantité d’eau contenue dans la mer qui permet de créer des vagues.
La génération que l’on appelle Homme a fait naître sur ces terres les plus indomptables des êtres que l’on aurait pu s’imaginer. A l’instar de la lune qui ensorcelle l’océan, beaucoup de choses peuvent envoûter le cœur des gens. Des sentiments parfois simples, tels que la tristesse, la vanité, la colère, le prestige, le désir, ou encore le pouvoir. Ceux qui se laissent éblouir par ces choses génèrent des vagues qui se nourrissent et grandissent de leur peur. Bien qu’il soit insultant de comparer la beauté de l’astre et des rivières avec l’hideuse et répugnante force des désirs humains, le procédé demeure identique : plus ils sont nombreux, et plus le torrent de leurs émotions donne vie à des péripéties chaotiques. C’est ce qu’aujourd’hui, nous appelons la guerre. Et certains hommes, désireux de croquer dans le fruit du pouvoir, se jettent inévitablement dans la mer et entraînent avec eux les âmes des trépas qu’ils se sont donné le droit de corrompre.

Trier... Tirer... Tuer...
Dans les menottes de l’officier, dissimulées sous d’épais gants de cuir, teintés d’un brun obscur venant s’entrechoquer parmi de fines cordelettes d’ébènes, trônait une arme d’une genèse avancée. En une simple pression, la gâchette de l’instrument libéra une détonation qui hurla parmi le bruissement des vagues. Le temps à lui seul ne permit pas de distinguer se qui s’extirpa de l’arsenal, alors que déjà un mur cristallin prenant l’élégante forme d’une hache venait d’apparaître au-devant de l’apôtre de la nuit. En harmonie avec les gestes de sa partenaire, la volonté les démunit de leur arme, qui explosèrent en un souffle de prisme aux reflets arc-en-ciel, virevoltant dans l’atmosphère en un nuage féerique et magique. Le tireur d’élite n’était pas seul. En ces temps de conflit, de nombreux escadrons étaient envoyés... toujours au même endroit, toujours pour les mêmes personnes. Mais aucun ne revenant satisfait. La panique gagnait rapidement le cœur de Stella. Arborant, il y a peu, une fureur amazonienne, elle laissa place à une peur envahissante qui transforma les traits de sa peau en une lumière angélique et salvatrice. Ne pouvant dès lors point résisté à tant de beauté, le garçon à la coiffe ténébreuse empoigna le bras de l’étoile flavescente. Sa voix, calme et cristalline, s’éleva pour ne prononcer qu’un simple mot... mais qui évoquait déjà tant.

- « Viens ! »

Ne lâchant plus celle qui avait voulu attenter à sa vie, le prince héritier du trône mena celle qui le fascinait au travers des ruelles d’une ville qu’il connaissait sans doute dans les moindres recoins. Son esprit dessina une carte détaillée de la situation, et ses pas ne furent nullement inutiles, les menant rapidement dans une zone de sécurité qui les sema des officiers. Jamais il n’avait couru ainsi. Il revoyait encore le dernier assaut, qui s’était transformé en une violente altercation entre des soldats identiques. Pourtant, cette fois-ci, il avait préféré protéger cette fille : Stella Nox Fleuret. Il ne connaissait rien d’elle, ou très peu, mais il savait que son destin lui était lié.
Alors qu’il allait lui parler, soulevant de nouveau ses intonations crescendo parmi l’harmonieux vent environnant, la demoiselle plaça son index sur les lèvres de son compagnon, et lui offrit un léger rictus, accompagné d’un rapide clignement de sa paupière gauche, avant de disparaître dans les ténèbres pour le laisser en habituel solitaire.

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Noctis Lucis Caelum
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MessageSujet: Re: -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji}   -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji} Icon_minitimeVen 5 Juin - 1:12

Les chroniques du temps mirent fin une nouvelle fois à une sombre histoire. Inlassablement, les sables glissaient en un flux inéluctable et portaient le chant du temps qui se répétait dans un requiem atroce composé de souffrance, de peine et de tristesse. La destinée et la volonté sont deux faits mystérieusement proches. Le destin conduit tout au long de la vie vers une amère réalité qui ne reflète à nos yeux qu’une morosité envahissante, jusqu’au jour où s’éteint devant nous la flamme immaculée de la vie et que s’ouvre les portes d’un paradis lointain. Il n’est inscrit nulle part dans ces quelques pages, combien de fois Noctis connu l’infâme douleur de la mort et de la perte, mais l’expérience de son existence et la volonté de son destin firent naître dans son âme un sentiment de transparence à l’égard de toute présence. Nonobstant cela, trois jeunes hommes avaient su s’approprier cette personnalité renfermée et taciturne. Alors pourquoi tant de rédemption ?

Son corps se décomposa en une aura céruléenne qui jaillit de son être et prit part dans l’obscure ruelle qui lui servait de refuge. Sous ces fondements inférieurs s’illumina une rune azurée, traversant les lignes des arcanes perdues. Ses cheveux remuèrent sous une exaltation intense du murmure de Zéphyr, dansant en synchronisation parfaite avec ses mots. Lorsqu’un flash aveuglant prit part à la scène, le timide monarque n’était déjà plus. Son être avait quitté les lieux, et voyageait maintenant dans les gravas d’une autre dimension. A l’extrémité de chacun de ses doigts s’intensifia une lueur argentée. De ces lumières apparurent de fines lignes bleutées, tels des câbles d'énergies, reliées à ce qui semblait être des instruments de guerre tournoyant lentement autour de son être, à l’image des divines planètes gravitant autour de l’étoile solaire. C’est ainsi qu’il pénétra, quelques minutes après, dans le tunnel de lumière, dont la blancheur éclatante empêchait de distinguer clairement ce qui l’attendrait au fond. Il réapparut au pied de la cathédrale royale... son palais. Etrangement, une simple seconde s’était écoulée dans la balance de ce monde. D’un reflexe presque félin, il se retourna et sa vue d’ambre perçante scruta l’horizon de toute part pour identifier la moindre silhouette vacillant dans cette atmosphère lugubre. Mais rien, personne. Le calme évident. Quoique pas exactement... ! Il pénétra ainsi dans l’enceinte du monument, relâchant la pression qu’il exerçait sur les armes qui l’entouraient. Prit dans l’engrenage infernal, la faucheuse se dessina à lui, hurlant de son sournois ricanement jusqu’aux entrailles du royaume des morts, lorsqu’il fût prit dans une explosion au cœur même de sa demeure.

Alors que le rideau se lève à nouveau, annonçant le commencement d’une nouvelle journée, la nature reprend son rythme normal, comme si le temps ne s’était que figé jusqu’au retour de l’astre diurne. Le parfum des fleurs, venant d’être rafraîchies par la rosée matinale, s’élève dans le ciel et dépose ces délectables spores à nos narines qui aspirent avec bonheur l’odeur qui s’y engouffre. Le frémissement du ruisseau joue le rôle de l’instrument secondaire, tandis que s’avance vers la scène le chant des oiseaux qui ruissellent, et réveillent généreusement nos oreilles ébahies. Aucune fausse note n’entache ce concert équitable, rejoué depuis la nuit des temps. Les rayons du soleil ressuscitent ainsi la chaleur d’une journée d’été.

Les cris du jeune homme le forcèrent à quitter le monde des rêves. Encore cet affreux cauchemar qui le hantait, nuit après nuit. Il ne pouvait plus y échapper, prit dans les rouages diaboliques d’un esprit torturé et incompris. Les draps qui l’avaient recueilli pendant cette difficile période étaient maintenant trempés, signe visible d’une agitation forcée. L’angoisse crispée sur son visage se gomma rapidement pour redessiner cette inexpressivité familière. Quittant ainsi son refuge nocturne, le délusoire effacé s’habilla, non sans s’être débarbouillé le visage. Il ne fallut guère attendre longtemps pour qu’il arbore fièrement cette tenue habituelle, portant cet épais manteau de cuir au col imposant, qu’il prenait grand soin de laisser ouvert jusqu’au niveau du commencement du torse. Quittant la demeure royale qui était sienne, il prit place dans une voiture d’ébène, à la carrosserie fort bien imaginée et traitée. A l’intérieure de celle-ci avaient déjà prit place trois jeunes hommes, dont l’âge semblait identique à celui de Noctis. Ni palabre, ni geste n’accompagna les salutations qui ne se firent que par simples regards.

Le voyage fut écourté par notre prince, qui décida subitement d’arrêter le véhicule au départ d’un pont, dont les années du temps et l’érosion du vent avaient transformé la seconde moitié en débris millénaires qui s’enfonçaient désormais dans les abysses des profondeurs maritimes. Ouvrant la portière qui lui était la plus proche, le jeune homme quitta la voiture, et se pencha pour adresser ces derniers mots. Sa voix s’éleva dans une intonation n’évoquant aucune émotion, pourtant un air de sympathie s’afficha péniblement sur son visage, à mesure qu’il écoulait ses dires :

- « Je m’arrête ici, on se verra sûrement plus tard. Merci. »

Refermant l’accès à l’arrière de la machine, dont la porte était ornée de magnifiques décorations florales au métal argenté, il laissa ses amis quitter la scène et retourner en ville. L’aventure à quatre ne se ferait pas avec lui aujourd’hui, mais à quoi bon... quelque chose d’autre l’attendait ici, et il l’avait bien comprit. Ainsi, non sans quitter du regard l’immensité du ciel lapis-lazuli qui s’étendait au loin, sur lequel s’agrippait de cotonneux nuages blancs qui s’allongeaient de tout leur être pour tenter de capturer davantage de cette teinte bleue. S’asseyant sur les rebords d’une roche émergée, le silencieux garçon fixa l’horizon et ne bougea point. Elles étaient là, toutes là, prêtes à jaillir dès qu’il en donnerait l’ordre. Les aiguilles de l’horloge du temps s’élancèrent impétueusement dans un cadran tourné vers un avenir sans lendemain...
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MessageSujet: -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji}   -.°"» Les larmes du passé ¤ {Combat dit Freestyle ~ Kenshin Eiji} Icon_minitimeVen 5 Juin - 12:21

Cela faisait maintenant une bonne heure qu'Eiji était levé, Il était parti au premier étage de la BGU pour admirer le paysage qui défilait sous ses yeux, le vent en changeant l'aspect de par sa déclinaison sur les arbres et l'herbe fraiche, sur les vagues au loin qui s'amenuisèrent sur la plage, les nuages qui dessinèrent leurs routes sans jamais revenir sur leur route, C'était une sensation si simple que rares sont les personnes qui prennent le temps de les observer. Habituellement, Eiji fait souvent ça pour se ressourcer avant une mission, sur le terrain, un faux pas et la mort peut s'en suivre, regarder cette vaste etendue, alors que la BGU était en mouvement, le temps de quelques minutes, était une véritable source de force pour Eiji qui se sentait vivre... Il quitta enfin le petit balcon pour aller vers son dortoir, Squall l'avait prévenu la veille d'une collaboration pour arrêter un dénommé Noctis Lucis Caelum... Mis à part le nom, Eiji n'eut aucune autre information, le motif était simple, Squall ne détenait rien de plus, mais cette alliance était bien rémunérer pour la fac et faute d'avoir des informations, ce qui lui déplaisait fortement, il avait demandé a Eiji d'en profiter pour en recueillir. Eiji parcourra d'une démarche lente l'immense spiracle centrale de la BGU pour rejoindre son dortoir, récupérer ses affaires et s'en aller, en effet, La BGU n'allait pas faire le voyage et un moyen de transport avait été aménagée pour son objectif. Etant donnée la mission qui se passait loin de sa terre d'origine, Eiji était le seul seed envoyé a la rencontre de cette mystérieuse cible. Une fois ses affaires embarquées, il sortit de la Fac, maintenant a l'arret pour laisser descendre la troupe de Seed qui partait sur le même bateau. Eiji soupira déjà, Un bateau pour aller sur un continent aussi éloigner, le voyage allait être bien long, ce qui expliquait pourquoi il avait du se lever aussi tôt dans la matinée... Eiji embarqua et partit s'isoler dans une des pièces pour analyser son dossier de mission. Apparemment, ce Noctis est fort et balaye chaque troupe d'élite se dressant sur sa route, d'après les quelques details, il était décrit comme quelqu'un de froid et sans pitié, manipulant une ribambelle d'armes a sa guise... L'adversaire avait effectivement l'air fort et ça ne rassurait pas vraiment Eiji qui avala difficilement sa salive, plus il lisait et plus cet adversaire semblait invincible, aucun point faible n'était énoncé, aucun rapport de survivant, aucun témoignage sur une éventuelle blessure, Eiji ferma le dossier, il en avait assez vu et hormis lui indiquer que son combat allait être a la limite de l'impossible, il n'y avait aucune information potable... Le voyage allait encore être long et le bruit des vagues heurtant la coque du bateau était berçante. Le jeune Seed s'allongea et se laissa porter par cette douce mélodie, jusqu'à laisser ses paupières cacher entièrement sa visibilité, ses muscles se détendre, son rythme cardiaque diminuer, Eiji s'endormit...

A l'arrivée du bateau, Eiji ouvrit les yeux. C'était un autre univers qui se présentait sous ses yeux quand il se rendit sur le pont, bien que le soleil commençait sa descente vers l'autre partie du globe terrestre, l'ambiance était pesante, bien que le paysage n'était pas apocalyptique, il s'en dégageait une odeur ténébreuse comparé a Balamb... Mais il n'était pas la pour porter un jugement sur cet univers complètement différent, il avait un objectif et il fallait bien qu'il l'accomplisse... Un homme se tenait un peu plus loin, un soldat qui s'était vu d'accueillir le catalyseur d'esprit et de le briefer rapidement, apparemment, ce démon aux milles armes n'était plus très loin et les milices de ce continent avait entendu que les seeds étaient réputés pour être parmi les meilleurs, Eiji ricana, c'était possible mais il ne s'attendait pas a ce que l'info circule hors continent, quand on sait que l'homme qui a sauvé le monde d'une sorcière du futur dirige l'escadron, on peut effectivement en déduire que les seeds sont extrêmement doué... Le rictus d'Eiji s'effaça quand il se souvint qu'a cause de cette force militaire, il allait devoir affronter ce mec intouchable... Le soldat lui montra la route et, quelques pas plus loin, lui indiquait ou se trouvait Noctis la dernière fois qu'ils l'ont vu descendre d'une voiture....

Eiji fît quelques pas et, assis sur quelques débris se tenait la, sa cible, son objectif, son ennemi qu'il ne connaissait même pas... Il le regarda d'une manière hésitante et concentrée a la fois, bientôt, le combat allait faire rage...
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