Lunaleska Delryn {Validé}

• Prénom : Damien
• Âge : 19 ans
• Expérience RP : Je joue dans ce genre de forum depuis 6 ans. J’ai été administrateur/maitre des jeux dans un forum FF8, nommé Final BGU.
• Personnages préférés : Squall Leonhart & Linoa Heartilly
• Comment avez-vous connu FFD ? Grâce à un annuaire de forums RPG

[list]• Nom / Prénom : Delryn Lunaleska
• Surnom : Luna
• Race : Humaine
• Alignement : Cosmos
• Rang souhaité : Pureté tourmentée
• Âge : 18 ans
• Lieu et Monde de naissance : Dollet, FFVIII

• Classe : Mage
• Arme(s) : Altair, un fusil plutôt long couleur argent avec des composants dorés. Cette arme lui a été donnée par son père, un artilleur réputé de Dollet. Objet très précieux aux yeux de Luna, elle le considère comme un grigri, un objet porte bonheur dont elle ne se sépare que très rarement.


• Description physique :
D’une taille plutôt grande pour les femmes de sa famille ; 1m79 ; Luna apparait comme une ‘beauté suprême’ selon ses amies.
Sa silhouette parfaitement dessinée laisse rêveurs plusieurs hommes et les amène souvent à fantasmer sur con corps. Pourtant peu musclée, toute fine voire presque maigre, elle ne se trouve pas très jolie (comme toutes les femmes en fait). Ses cheveux châtains sont mi-long , coupés au carré et lui arrivent à hauteur du cou. Quelques mèches plus claires contrastent cette couleur d’ensemble en offrant divers reflets sous la lumière du soleil. Elle laisse toujours une petite frange devant ses yeux qu’elle coiffe selon son humeur : ébouriffée lorsqu’elle est joyeuse, laissant alors apparaitre ses doux traits ou alors complètement lisse et tombante lorsqu’elle souhaite se cacher et masquer ses sentiments ou sa peine. La teinte de ses cheveux change un peu selon les saisons, en hiver, ils virent plutôt au brun tandis qu’ils s’éclaircissent lorsque l’été s’installe, une petite particularité qui accentue les émotions de la jeune femme lorsqu’elle les affiche sur son joli minois.
D’ailleurs ce dernier est finement proportionné : une bouche plutôt envouteuse, des lèvres pas trop pulpeuses qui restent toujours vierges d’un quelconque maquillage. Leur teinte rosâtre se marie parfaitement bien avec le teint pêche du visage de Luna. A mi-chemin entre une couleur rubicond et laiteuse, son visage se fond et s’associe bien avec ses cheveux sombres soulignant ainsi ses grands yeux noisettes d’où s’expriment tous ses sentiments, ils sont littéralement le reflet de l’âme de la jeune femme. Gardé par de fins sourcils clairs, le regard de Luna peut paraitre superficiel et absent à certain moment. Néanmoins, les rares fois où elle pleure laisse des traces et sur son visage, mais également dans ses yeux qui deviennent tristes et qui tombent vers le sol. En vue d’ensemble, le visage de Lunaleska parait radieux, empli de gaité et de joie de vivre. Bref, Luna est incapable de mentir avec son corps, son visage, ses yeux la trahissent instantanément, cependant, son visage est un havre de paix, elle n’est pas du genre à grimacer lorsqu’elle a mal ou lorsque la situation se corse, elle essaye toujours de garder un sourire même parfois faux, car selon elle c’est toujours plus facile de parler et d’aborder les gens en souriant.
Son buste est comme celui d’une femme normale : une poitrine pas trop protubérante, les bras fins légèrement musclés à force de porter Altair, des doigts de fée terminés par des ongles incolores minutieusement limés. Ses mains sont plutôt petites, mais elles renferment une force suffisante pour maîtriser et manier sans trop de difficulté un fusil. A vrai dire la peau de la jeune femme ne comporte aucune trace de combat, aucune cicatrice bien que son histoire ne fut pas de tout repos. Enfin ses jambes sont longues et délicates : la marche les a façonnées et bien que Luna soit une femme, elle peut compter sur l’endurance que ces membres inférieurs lui offrent. Néanmoins, ses mollets sont très peu développés, rappelant ainsi le corps charnel qu’elle possède.
Passons à la tenue habituelle de Lunaleska : elle porte un short noir en cuir, moulant le haut de ses cuisses, lui laissant ainsi une liberté de mouvement optimale. Des petites sangles lui servent à serrer ce vêtement et à accrocher divers objets légers. C’est là qu’elle garde ses cartouches de munitions pour son fusil. Sa cuisse gauche et couverte par un Holster, auquel elle attache son arme. De plus, toujours concernant ce short, il comporte une ceinture où Luna peut y agripper des bourses et des sacoches, celles-ci sont pourtant cachées car Luna pote souvent en complément, une robe blanche-jaunâtre mi-longue, asymétrique, lui descendant jusqu’aux genoux, cachant ainsi la majorité de sa silhouette. Cependant, le vent balaye souvent ce vêtement qui n’hésite pas à flotter dans les airs découvrant ainsi les formes de la jeune femme. De petites bretelles soutiennent la robe au niveau des ses étroites épaules et une miniature ficelle rouge, en coton, fait le tour de sa taille à la base de sa poitrine évitant ainsi de trop dévoiler son corps lorsque le vent se lève. Un petit écusson en forme de fleur rouge est cousu à la jonction entre la brettelle gauche et le reste de la robe. Enfin elle porte un étrange ruban, toujours assorti à sa robe. Fait lui aussi de matière soyeuse, il entoure voluptueusement son maigre cou pour finir en nœud papillon sur sa nuque. Ce petit accessoire lui donne un air plus dur et plus mature et elle n’hésite pas à le remettre en place lorsque celui-ci se froisse ou se défait. D’autre part l’annulaire de sa main droite porte une petite bague à peine distinguable. Elle affiche une pierre incolore qui reflète des lueurs multicolores selon l’angle d’incidence avec la lumière. C’est un objet qu’elle a reçu de sa mère, une joaillère de Dollet. Pour finir, la jeune femme reste assez coquète en portant une paire de chaussure à talon, très légères, en cuir. Les lanières couleur grenat s’enroulent autour de sa cheville afin de rendre le tout stable. Pour accorder ses chaussures à ses pieds, elle teint ses orteils dans le même rouge pour créer une certaine harmonie.
Au final Luna est une personne qui prend soin de son apparence et qui par celle-ci est capable d’afficher nombre de ses ressentis…


• Description psychologique :

Lunaleska est une jeune femme encore un peu fragile : elle endura une grosse épreuve lorsque Dollet fut attaquée par les Galbadiens il y a de ça plusieurs moi. C’est une fille plutôt discrète, qui n’aime pas tellement attirer le regard sur elle aux premiers abords, mais possède néanmoins, et malgré elle, un petit côté exhibitionniste : elle aime secrètement qu’on la regarde et qu’on la complimente sur son physique ou alors sur ses prestations, son courage, bref, elle aime faire savoir qu’elle est présente. Etant plus jeune, Luna était beaucoup plus timide, elle n’affichait pas ses sentiments, ou alors seulement avec ses amis et ses parents qu’elle chérit tant. En effet, elle était présente lorsque la tour de communication fut réquisitionnée par Galbadia, et ses parents la forcèrent à quitter Dollet pour un moment, avec quelques amis, afin d’être en sécurité. A ce moment là, elle a du abandonnée cette timidité et afficher ses plus grandes qualités, la compassion et l’empathie.
Effectivement, certains l’appelaient « maman » car elle était toujours derrière eux, à leur dire de faire attention, de les prévenir et de leur interdire certaines choses. Elle a donc ce côté protecteur en elle, c’est plus fort qu’elle. Elle pense souvent plus aux autres qu’à elle-même « Ca te tuera un jour ! » Déclara un jour Elenwe, sa meilleure amie. C’est donc dotée d’une générosité sans pareil et d’un cœur en or que Luna s’en alla de Dollet en commença à affirmer sa nouvelle personnalité avec trois de ses plus proches amis.
Cependant, elle peut aussi paraître bien plus froide envers ceux qu’elle ne connait pas. Luna est une femme assez fière et ne se laisse rarement faire, elle dit ce qu’elle pense et sait ranger les restes de sa timidité quand son avis doit se faire savoir. Plutôt impulsive dans certaines situations, elle arrive néanmoins à se poser et à réfléchir pour prendre les meilleures décisions. C’est ce qui la caractérise en combat, elle se pose des questions et agit ensuite contrairement à de nombreux combattants trop bestiaux selon elle.
Bien que d’apparence stable et joyeuse, Lunaleska est en réalité une personne tourmentée, son départ soudain de Dollet, ses parents l’a mettant presque dehors afin de la protéger, l’attaque de Galbadia, tout ceci la toucha grandement. Elle en garde de profondes blessures qui ne se sont pas encore cicatrisées et qui, parfois, se remettent à saigner. Hantée par la possibilité d’avoir perdu son père et sa mère, Lunaleska rêve chaque nuit d’un monde où tous les trois vivraient heureux, loin des combats et de toute confrontation politique. Mais très vite, ses cauchemars la rattrapent, et les visions du grand brasier détruisant une partie de Dollet lui reviennent, la réveillant en sursaut, le front perlé de sueur, le souffle court, les yeux écarquillés, apeuréé par ses chimères.
Son rêve ? Revoir un jour ses parents. Elle sait de toute manière qu’elle les reverra, la question est surtout où et quand ? Dans ce monde là ? Ou plutôt dans l’au-delà ? Une appréhension qui ne cesse de s’intensifier au fur et à mesure que les jours passent. Parfois, son doux regard se perd dans le vide, là elle pense, et s’interroge, serait-elle assez forte pour retourner là-bas, pour découvrir la vérité ? Bien qu’au courant que Galbadia était en réalité sous le joug de la feue Ultimécia, Lunaleska garde toutefois une rancœur envers cette région. A plusieurs reprises, l’envie d’égorger un de ces soldats lui vint à l’esprit mais très vite sa raison l’en dissuada et lui fit se rendre compte que ceci ne lui rendrait peut être pas ses parents. Persuadée que ces derniers étaient sans doute morts dans l’attaque subite des Galbadiens, Lunaleska prient tous les soirs pour les revoir sains et saufs. Elle possède ce petit côté défaitiste qui la rend faible et désespérante. Encore un peu associable, elle préfère garder les souvenirs de ses amis, et ne pas s’en faire de nouveaux afin de ne jamais les oublier, une sorte de rituel qu’elle n’ose rompre… Elle s’efforce tout de même ne pas rejeter les personnes qu’elle considère comme honnêtes et bonnes.

A présent bien décidée à devenir Seed, Lunaleska passe ses journées à s’entrainer et à s’instruire. Elle garde toujours en vue son principal but : devenir diplômée de la BGU pour pouvoir revenir ensuite ne serait-ce qu’une fois à Dollet et honorer la volonté de ses parents. Cette longue fuite emplit son âme de tristesse mais forgea son caractère de battante qu’elle ne cesse de développer au fur et à mesure des efforts qu’elle fournit.
A noter que la jeune femme ne se sépare plus d’un petit carnet de voyage, comme un journal intime ; mais qu’elle ne tente pas de cacher ; où elle écrit tous ses sentiments, les paysages qu’elle a découvert, les étranges rencontres, bref sa vie jour après jour, jusqu’à y intégrer ses plus profonds souvenirs. Un recueil qui lui permet de s’extérioriser et de lâcher la pression lorsque cette dernière s’accumule. Elle n’hésite pas à rajouter des pages afin de compléter ses sortes d’aventures, laissant ainsi une trace de son existence dans ce dur monde.
Une fille joyeuse plutôt amicale si on ne l’embête pas, mais secrètement tourmentée par son passé et ses convictions, voilà qui est Lunaleska Delryn.

• Histoire : L'histoire de Luna est racontée à certains moments à travers son carnet de notes.

Originaire de Dollet, c’est donc dans ce petit havre de paix que vécut Lunaleska une très grande partie ; si ce n’est la totalité ; de son enfance. Née de l’union d’un homme artilleur et d’une femme joaillère, elle est le fruit unique de ce jeune couple amoureux. Elle grandit paisiblement dans cette ville avec trois de ses amis dont Elenwe, sa plus fidèle confidente. Toutes deux se connaissent depuis bientôt 17 ans et c’est jour après jour, en faisant d’innombrables ballades sur la plage, vers la vieille antenne de communication ou simplement à travers la ville qu’elles apprirent à se découvrir et à devenir meilleures amies. En fait, jusqu’à l’attaque de Galbadia, la vie de Lunaleska était tout ce qu’il y a de plus banale : une enfant sans complexe apparent, sortant tous les jours avec ses amis pour s’amuser et faire plein de bêtises… Une famille presque parfaite : le père de Luna était un forgeron qui s’était redirigé vers le métier d’artilleur, en ces temps de conflits, les armes partaient comme des petits pains, ce qui faisait vivre la famille Delryn. Etant spécialiste dans les armes, le père de Luna ne put la laisser sans aucune connaissance dans la matière : dès qu’elle eut l’âge de comprendre à quel point ces armes étaient dangereuses mais parfois nécessaires à la survie, il lui apprit à manier et à tirer au fusil. Lunaleska n’aimait pas tellement le corps à corps, elle avait peur de se faire mal et opta pour une formation plutôt ‘à distance ‘ espérant être plus à l’abri ainsi. Cependant, elle vit bien vite que ce n’était pas forcément le cas, ceci n’empêchait pas les monstres de s’approcher d’elle et de la blesser, à tel point qu’elle en fut traumatisée pendant un moment. Elle abandonna dès lors les combats et se retrancha sur la magie protectrice qui correspondait plus à son caractère dévoué. Elle apprit les bases des premiers secours, à bander les plaies, extraire du poison d’une blessure et à concocter divers remèdes. Sa mère avait une petite capacité à utiliser la magie blanche, et Lunaleska hérita de cet atout. Sa mère lui confectionna même une bague enduite d’essence élémentaire qui, selon elle serait d’une grande utilité face à la magie noire. Elle lui expliqua brièvement que les quatre éléments l’atteindraient moins si elle portait cet artefact. Elle en profita pour graver l’insigne des Delryn dessus : un immense cygne déployant ses ailes pour s’envoler.

A part ces quelques détails, l’enfance de la jeune femme ne fut pas très passionnante, les choses devinrent différentes et se révélèrent compliquées lorsque Galbadia envahit Dollet. Effectivement, à cette époque ( qui ne remonte en fait qu’à une année et quelques mois) Galbadia venait d’entrer sous le joug d’Ultimécia, une puissante sorcière du future. Celle-ci s’empara de l’esprit d’Edéa une sorcière du présent pour amadouer l’armée Galbadienne et faire de la CGU, un centre de formation de ses futurs soldats. Les troupes de Galbadia ne tardèrent pas à débarquer à Dollet afin de prendre le contrôle de la tour de communication tant convoitée. A leurs commandes deux officiers, Big et Wedge, deux infâmes hommes que Luna croisa et qui la bousculèrent par terre sans s’excuser. Tout commença lorsque la ville commença à être incendiée, et détruite afin d’instaurer une terreur et une crainte visant à dissuader toute rébellion ou toute opposition…


Lunaleska se revoit, dans une petite grotte, à l’abri des bombes, des ennemis, tenant dans ses bras le jeune Haku du même âge qu’elle. Sa mère vint alors les trouver et leur assigna à tous les ordres de chaque parent : les enfants devaient tous les quatre quitter Dollet pour rejoindre Horizon, où Pitt, l’un des enfants séjournerait là-bas, tant dis que les trois autres intégreront une Université. La voix de la mère de Luna était emplie de peur et de peine, de douleur et de tourment, de honte et de culpabilité… Elle avait honte de faire fuir sa fille du village, de la laisser seule comme ça, pour parcourir des vastes régions dangereuses… Mais elle serait surement plus en sécurité avec ces trois amis qu’ici, à Dollet où les combats fusaient, où le sang coulait et où la ville brulait… La vision de la mère était assez pessimiste, elle les voyait mal survivre dans ces conditions… Un regard de travers, et les soldats Galbadiens n’hésiteraient pas à prendre les sanctions nécessaires… Secrètement les parents des enfants espéraient également que leurs progénitures deviendraient des étudiants puis des Seeds aguerris. D’ailleurs là était la condition suprême : « Vous ne devrez revenir que lorsque vous serez des Seed… Sinon, ne tentez pas de nous retrouver, ce serait perdu d’avance, on vous aime tous, allez, fuyez, vite […]/ s’ensuit une énorme explosion qui aveugla les 3 enfants dans la grotte. »

« Voici le rêve, ou plutôt le cauchemar que je fais toutes les nuits, sans exception… Reverrais-je maman et papa ? Dollet existe-elle toujours ? Personne de nous quatre le sait… Et pourtant j’espère toujours que ma petite ville natale et le reste de ses habitants vont bien… J’ai pourtant appris ici à Horizon qu’une troupe de Seeds s’était rendu là-bas pour contrer les plans de Galbadia… Mais quant est-il de Dollet ? A-t-elle résisté … ? »

Finalement les enfants réussirent à s’échapper de Dollet grâce à cette grotte qui recelait de passage secret à travers les parois rocheuses. Ils traversèrent aisément et sans problème les plaines de Galbadia grâce à l’aide d’ermite et de paysans retirés. Puis grâce à toutes leurs économies, ils purent s’offrir des places à destinations d’Horizon, puis le Salt Lake…

Quelques jours et plusieurs dizaines de pages ensuite :

Ce jour-ci, il faisait beau, le soleil venait de se lever au dessus des hautes montagnes glacées et ses premiers rayons vinrent frôler le doux visage d’une jeune femme encore dans les bras de Morphée. A côté d’elle, un feu de camp éteint laissait s’échapper une légère fumée qui s’envolait et se mélangeait avec les brumes matinales. Non loin du feu, étaient disposées deux autres couches vides. L’air frais du matin venait chatouiller les narines de la jeune femme profondément endormie. Mais bientôt, cette dernière se réveilla en sursaut, se redressant brusquement, un peu essoufflée. Ses cheveux mi-longs dissimulaient sa figure perlée de sueurs. Soudainement, accoururent deux autres personnes, qui vinrent s’agenouiller près de la jeune femme nouvellement éveillée. Cette dernière annonça alors à leur attention :

« J’ai encore fais ce cauchemar… »

Les deux autres personnages se regardèrent et l’un d’entre-deux, un homme aux cheveux bruns répondit alors :

« Ce cauchemar… Je ne l’appellerais pas comme ça, car sans ce ‘cauchemar’ je ne serais pas ici avec toi et Elenwe. Vous m’avez sauvez quand même… Te souviens-tu ? »

La troisième personne acquiesça les propos du jeune homme avant de tendre en même temps que ce dernier une main vers leur amie tout juste revenue à la réalité. Le jeune homme avait toujours les mots pour réconforter la jeune femme tourmentée. Celle-ci accepta l’aide de ses compagnons, et se releva d’un bond. Elle éteignit fermement les dernières braises du feu avant de passer plusieurs fois sa main dans ses cheveux. Il était temps de repartir…


« Nous voilà à présent au Salt Lake, une gigantesque montagne ou sels et neiges sont confondus. Le vent y est rude, on croirait sentir la mer s’approcher, mais ceci n’est qu’une pâle illusion, les sels se mêlent au vent, au même titre que les glaces qui rendent le vent agressifs et peu accueillant. Le train nous a déposés au pied du Lac salé en laissant derrière nous Horizon et Pitt, qui préféra rester à là-bas sur les recommandations de ses parents avant qu’il ne fuit Dollet avec nous. Nous ne sommes plus que trois à présents, Haku, Elenwe et moi-même. Cette nuit, nous ne camperons pas trop loin de la station, la nuit va tomber et nous devons établir notre camp, de plus les montres semblent assez sournois ici, il faudra faire attention… J’ai entendu dire dans le train que finalement les meilleurs Seed avaient bel et bien vaincu la sorcière du future, est-ce vrai ? Peut être dormirais-je mieux ce soir en sachant cela… Je ne pense pas non, mais ca me réchauffe toujours le cœur de voir qu’une menace planétaire s’est éteinte grâce à la faculté où je dois aller… Ma Dollet adorée, j’ai hâte de te revoir…»

Cinq pages après et 3 kilomètre après :
Le groupe arriva sans trop de mal à passer et escalader les petits monts du Salt Lake, la grande étendue de sel. Par chance ils avaient su rester discrets et silencieux, dès lors, aucun monstre mort-vivant ne les attaqua, une aubaine pour eux.

« C’est la fin, la fin de notre long et approuvant périple, nous sommes arrivé à la destination finale, là où des navires trabiens et balambiens allaient venir nous chercher pour nous répartir dans les universités. Lorsqu’au loin, je voyais déjà les deux navires approcher, mon cœur s’emballa et je ne pus retenir des larmes qui se mirent à rouler le long de mes joues, pour finir par tomber, presque figées par le froid environnant. J’allais être séparée à nouveau des êtres que j’aimais le plus, une nouvelle fois. Je m’effondrai dans la neige, pleurant comme une enfant, attristée par tous ces événements…"

« Je veux revoir maman, papa, Dollet, Pitt, Haku et Elenwe… Je veux que tout redevienne comme avant… » Criais-je alors lorsqu’on me porta dans le navire de Balamb et en voyant partir et disparaitre sous mes yeux, Haku et Elenwe dans le navire trabien.

Une semaine plus tard, dans ma chambre à la BGU :

« Telle était la volonté de nos parents, il ne fallait pas qu’on soit tous au même endroit pour une question de sécurité… Moi je pensais que ça pouvait que nous détruire que de nous séparer… Et finalement j’ai appris à apaiser mes souffrances. Ici je me sens bien et je suis bien déterminée à devenir une Seed. Je m’entraine beaucoup, tous les jours, malheureusement je n’ai pas eu le temps de me faire de nouveaux amis ou plutôt, j’ai peur d’oublier Haku, Pitt et Elenwe si je m’intéresse aux autres… Bref, il faut que j’y aille, bientôt je vous reverrais tous, je vous embrasse… »

Ainsi s’acheva le long et tumultueux voyage de la jeune Lunaleska. Depuis Dollet ils avaient traversé les longues plaines de Galbadia pour arriver à Horizon et finir leur trajet au Salt Lake. Depuis lors elle se bat, sans cesse tous les jours, pour être plus forte, elle a hâte de retrouver tous ses proches, s’ils sont encore en vie… Elle se souvient encore des paroles de sa mère en la voyant fuir Dollet : « Ne reviens pas ici avant au moins 2 ans ma belle, va fuis, envole toi comme le cygne blanc ! », d’Haku et d’Elenwe : « Courage, on va se revoir, bientôt, en attendant deviens une Seed, on compte sur toi ! » Et rien que pour ces mots, elle deviendra Seed pour pouvoir un jour retourner à Dollet et voir de ses propres yeux ce qu’il en est devenu…

Les semaines défilèrent alors, la fatigue passait, mais les souvenirs du passé revenaient la hantant toujours, de plus en plus, et ne s’estomperaient qu’une fois l’objectif ; que lui avaient fixé ses parents ; atteint : revenir à Dollet sous l’uniforme de la Balamb Garden University, félicitée par l’homme dont le groupe tua Ultimécia, et qui maintenant est à la tête de la Fac : Squall Leonhart.
Pour l’instant, Luna ignore totalement ce qui se prépare entre les mondes, elle a eu vent des conflits entre Galbadia et Esthar, mais ne s’en pas trop préoccupé à propos de ça. A vrai dire, elle pour l’instant plus concertée sur elle-même que sur le reste du monde…

• Post-test RP :
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Pour ce test, j'ai décidé de raconter un événement tragique dans la vie de Luna, le jour où elle due s'enfuir de Dollet en quittant tout ce qu'elle avait.

« Te souviens-tu ? »

Ce jour-ci, dans les vastes et merveilleuses collines de Dollet, étendues de bonheur et de joie, surplombées par un sentiment de sécurité, où les rires d’enfants se mélangeaient aux bruits des fers des lames se croisant des valeureux guerriers, le soleil se levait pour sa toute dernière fois…

Dollet, cité retriée, gouvernée par une petite poignée de dirigeants, était l’une des nations les plus cachées. La magnificence de la ville était incomparable, et ses alentours, bien que pouvant se situer à plus de quelques kilomètres, reflétaient l’état de la ville : une cité pacifiste et soucieuse quant au bonheur de son peuple.
Derrière les immenses remparts protecteurs, qui auraient pu résister à un assaut contenant des centaines d’hommes, la vie des villageois semblait être paisible et agréable. La configuration de la ville, organisée rigoureusement selon les plans d’un ingénieux architecte, donnait à celle-ci ; dès la première impression un caractère ordonné et harmonieux. La rayonnante cité était un havre de paix et d’épanouissement : peu de personnes venaient déranger les habitudes des villageois, et c’est ceci qui en fit une région dès plus agréable.

C'était un jour comme les autres, un jour normal, où comme tous les matins, les jeunes filles venaient s'amuser et rigoler dans la petite parcelle de verdure près de l’Eglise.
Un ancien arbre gouvernait les lieux, ses longues et vieilles branches venaient caresser les douces gerbes d'herbes ou les jeunes filles s'affalaient dessus. Parmi elles, Lunaleska, une petite fille d'une dizaine d'années. Les cheveux châtains, le teint clair, des yeux d'un marron déconcertant virant entre l’ambre et la noisette. Cette fillette, sous de trompeuses apparences, semblait avoir un don inné pour la maîtrise des armes au corps à corps. Agile, légère, et futée Luna se démarquait de ses camarades par son extraordinaire capacité physique. Toujours la première dans les jeux de courses, dans les montées dans les arbres ou encore dans les jeux de guerres, la petite fille ne se rendait pas compte du potentiel qu'elle détenait. D'une maturité prématurée, et d'un calme très évolué, son caractère rêveur lui permettait de garder son sang froid à tout moment. Un peu distante envers les autres au départ, Luna faisait preuve d’une grande ouverture d’esprit lorsqu’elle le pouvait.

Avec elle, une jeune fillette du même âge, nommée Elenwe. Les yeux teintés d’une douce couleur bleutée, les cheveux blonds parsemés d’éclats platine, cette petite fille faisait preuve d’une grande froideur envers ceux qu’elle ne connaissait pas. A la limite de l’asociabilité, Elenwe était une personne aux idées clairement définies qui n’hésitait jamais à donner son opinion sur n’importe quel sujet. Douée d’une franchise et d’une détermination sans faille, elle restait cependant impulsive et facilement irritable. Dotée d’un talent certain pour la magie élémentaire, Elenwe apprenait tous les jours à canaliser et à développer son don. Son tempérament de feu s’oppose parfaitement avec son élément de prédilection, qui ne cesse de s’accroître…

Les deux fillettes semblaient s’amuser dans la petite plaine de Dollet, les éclats de rire et les cris se faisaient entendre jusqu’à la place principale, où les paysans venaient prier les dieux afin d’obtenir une généreuse récolte. Luna et Elenwe jouaient donc près de l’ancien arbre, sous le bain de soleil qui approchait de son zénith. Le beau temps au rendez-vous permettait aux deux jeunes filles de batifoler, avant que n’arrive le repas de midi. Un doux vent vint caresser les deux jeunes visages enfantins un peu rougis par l’effort. Luna ayant encore gagné la course, et son amie, extrêmement déçue, s’assit alors par terre dos à elle, en croisant brusquement ses bras. Luna se mit à rire et vint s’asseoir prêt d’Elenwe qui rechignait. Le goût de la défaite… La jeune magicienne le détestait, bien que son jeune âge puisse la rendre naïve sur certains aspects de la vie, elle savait parfaitement que la défaite n’était pas fait pour elle. Comme un rituel, une habitude qu’elle avait prit depuis le temps, elle lança un petit défi à son amie :

« Hé je suis sûre que tu n’arriveras pas avant moi au sommet de l’arbre ! » Annonça t-elle d’une voix forte et assurée.

Luna, comme toujours, se contenta d’un simple sourire qui signifiait qu’elle relevait le défi. Les deux fillettes s’élancèrent alors soudainement vers le grand arbre vénéré et se mirent à grimper du mieux qu’elles pouvaient. Selon Elenwe, « tout était permis dans cette course, à part faire du mal à arbre! ». Le tronc de celui-ci était difforme, et cette particularité permettait à Elenwe et Luna de grimper facilement, sans trop avoir de difficulté. Luna prit une légère avance sur son amie qui fronça les sourcils en voyant la rapidité de ses mouvements. La petite magicienne décrocha alors un bras du tronc de l’arbre, certes, elle ne pouvait plus grimper, mais avec sa main libre, elle invoqua un petit cristal de glace dans sa paume. Elle referma subitement ses doigts dessus pour le briser en mille fragments poudreux. Elenwe rouvrit rapidement sa main et souffla gracieusement dessus afin de faire virevolter la poussière de glace sur le tronc de l’arbre, et plus particulièrement sur le passage de Shinya. Cette dernière ne remarqua pas la malice de son amie et continua son ascension jusqu’à ce que son pied droit ne glisse brutalement, lui faisant perdre l’équilibre. Elle glissa longuement le long de l’arbre et bien qu’elle essaya de s’y accrocher, la fine pellicule de glace l’empêchait de s’agripper davantage. Elle tomba ensuite de l’arbre, mais sut se rattraper merveilleusement bien. Blasée et un peu énervée par la ruse d’Elenwe, Luna tapa du pied en scrutant la magicienne se railler ironiquement d’elle. Elle recula alors, et prit de l’élan. Si son amie avait droit d’utiliser ses talents magiques, alors Luna pouvait utiliser ses dons physiques. Après s’être reculée suffisamment, la jeune fille prit une grande inspiration, et se mit à courir promptement vers sa cible. La foulée de la fillette était impressionnante, en quelques secondes, elle sut prendre une grande vitesse qui lui serait utile, une fois à portée d’une grande branche tombante. La jeune fille enchaîna avec un saut spectaculaire, qui lui permit de décoller grandement du sol et de s’agripper à la grande branche principale. Elenwe tourna la tête et Luna lui sourit, amusée par la situation. Cette rivalité amicale divertissait les deux jeunes filles tout en développant leurs facultés. La jeune magicienne reprit sa route vers le sommet de l’arbre qui n’était plus très loin. Quant à Lunaleska, elle rattrapa son retard, et après avoir fait quelques acrobaties autours des branches pour se placer d’une façon à gagner du temps, elle finit par se retrouver au même niveau que son amie. Cette dernière serra les dents en voyant sa jeune amie remonter. Elenwe répéta son sort glaçant. Les douces décharges givrées recouvrirent bientôt entièrement l’arbre. Heureusement pour lui, son épaisse écorce le protégeait de cette pellicule glaciale. L’arbre semblait s’animer, les gracieux mouvements de Luna lui permettaient d’anticiper les malices de son amie, et c’est en quelques secondes, que toutes deux se retrouvèrent au sommet de l’arbre, au même endroit, afin de pouvoir contempler le merveilleux paysage qui s’offrait à elles. Perchées à ce poste, les deux fillettes purent voir tout ce qui se passait autour d’elle : les fermiers en train de cultiver les terres, les hommes s’entraînant, et les autres enfants s’amusant sur la plage.

Alors qu’Elenwe s’était décidée à annoncer sa victoire, elle aperçut, au loin, sur l’océan, un nuage noire glissant sur les flots, qui venait vers Dollett. Les yeux de la jeune fille s’arrondir, pour laisser place à la suspicion. Luna se retourna au même instant dans la même direction et découvrit le même spectacle. Celle-ci, bien plus réservée, ne fit pas apparaître son étonnement. Cependant ses yeux perçants la trahirent, car dans ces derniers, un sentiment de terreur s’installa, comme un pressentiment, une appréhension qui s’immisçait plus le temps défilait… L’impressionnante nuée obscure avançait à grande vitesse, et plus elle s’approchait de Dollet, plus le rythme lancinant de sombres machines augmentait de cadence. Les deux jeunes filles ne savaient plus trop quoi penser, qu’est-ce que ceci pouvait bien être ? Pourquoi ces navires avançaient-ils vers Dollet ? Les questions qu’elles se posaient étaient innombrables, et sans réponses. C’est alors que Luna devina ce qui se passait : une attaque soudaine envers Dollet avait été portée. De ses grands yeux ronds, la jeune fille secoua brutalement son amie en lui disant qu’il fallait se dépêcher d’aller prévenir les gardes, les villageois et le maire. Elenwe n’était pas aussi motivée que Luna, elle disait que ce n’était pas grave, qu’il s’agissait juste d’un convoi commercial. Mais Lunasleska était sûre d’elle, elle savait que ces navires n’étaient pas venus ici pour pactiser. Et c’est lorsqu’elle aperçut la première mitrailleuse qu’elle sentit une angoisse monter en elle, une grande peur s’emparait peu à peu d’elle la privant ainsi de tout mouvement et de toute parole. Elle réussit néanmoins à afficher une mine apeurée devant son amie qui commença à croire sérieusement Luna. La magicienne grimpa un peu plus haut sur une branche afin d’être au même niveau de Luna. Elle ouvrit grand ses yeux, et aperçut elle aussi plusieurs vaisseaux menés apparemment par Galbadia. Les soldats abordèrent et se dirigèrent droit vers la cité en détruisant pas mal d’infrastructure sur leur passage. Les deux fillettes se regardèrent et sans dire un mot, elles descendirent rapidement de l’ancien arbre pour prévenir tous ceux qu’elles croiseraient.

« Vite ! Tous aux abris, les Galbadiens attaquent ! »Crièrent elles en retrouvant la terre ferme.

Cependant, leurs avertissements ne suscitèrent que des rires et des insultes les qualifiants de « menteuses, de sales petites pestes arrogantes… ».
Bien qu’inondées de nombreux représailles, les deux jeunes filles continuaient de crier, de prévenir et d’interpeller toutes celles et ceux qu’elles croisèrent. La panique les animait à présent, et le simple fait de voir les habitants les traiter d’ahuries les rendit désespérées.
D’où se tenait Luna et Elenwe, les navires n’étaient plus visibles, et les vastes collines du Nord Ouest empêchaient tout son lointain de se propager vers la cité. Elenwe regarda Luna et lui dit alors d’une voix tremblante, possédée par l’angoisse :

« Luna… On n’a pas rêvé hein ? C’est bien vrai ce qu’on a vu ? Dis-moi que… Oui plutôt, dis moi qu’on a halluciné ? S’ils attaquent, on va … Tout le monde va… Pourquoi ?»

La jeune fille posa son doigt sur la fine bouche d’Elenwe et d’un simple regard elle lui fit comprendre qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Céder à la panique ne le leur serait d’aucune utilité.

Quant elle revint à elle, tout était clair, le doute n’avait plus sa place dans sa conscience, il fallait se réfugier quelque part, se cacher, s’abriter, afin d’avoir une chance, aussi infime soit-elle, de survivre. Elle attrapa son amie prise de terreur qui ne bougeait plus. Elle l’emmena de force près de l’ancien arbre. Le visage crispé d’Elenwe reflétait point pour point son état mental.
Luna eut beau la secouer, rien n’y faisait, la magicienne était paralysée de terreur et ne pouvait plus se mouvoir, ni même parler. Luna allait la porter sur ses épaules lorsqu’un brusque tremblement de terre survint. D’énormes crevasses vinrent endommager le sol. Les bombes éclataient et déjà la marche des soldats se faisait entendre…

Bien que le sol était instable et dangereux, Luna prit les devants en portant difficilement son amie sur une de ses épaules. Elle marcha ainsi plusieurs longues secondes en trébuchant plusieurs fois, jusqu’à arriver à un petite mur rocheux, dans lequel se présentait une petite cavité servant habituellement à ranger quelques provisions de céréales en excès. Le soleil semblait s’éclipser peu à peu et le beau temps laissa bientôt place aux ténèbres. Les séismes s’atténuèrent petit à petit devant le grand soulagement des villageois qui ne comprenaient toujours pas ce qu’il se passait. Soudainement, de la grande citadelle d’Ascalon, un son puissant se fit entendre il s’agissait de l’alerte générale : tout le monde devait se replier à l’abri. Les habitants de Dollet comprirent alors qu’une attaque était dirigée vers eux. Les regards apeurés des enfants, la crispation des défenseurs, l’angoisse des villageois, tout ceci caractérisait la panique absolue qui régnait sur la cité en décadence. Après la panique, la désorganisation prit le contrôle des lieux, la fuite des habitants, mélangée aux patrouilles des gardes rendait la zone complètement bouleversée et désordonnée. Cette situation alarmante, voire même critique ne fit que s’empirer lorsque les généraux de l’armée vinrent eux même dans la ville. Aucun rempart ne put tenir face à ces attaques. Des maisons s’écroulèrent, des incendies naquirent…

«Luna, regarde…»

La fillette fut interrompue par une roche incandescente qui vint s’écraser sur le vieil arbre tant chéri des deux enfants. L’arbre n’était maintenant plus qu’un ramassis de bois calciné. Elenwe croyait entendre ce dernier l’appeler à l’aide, elle voulut courir vers lui, pour le secourir, le soulager de ces affreuses brûlures qui le consumaient, mais elle fut nettement stoppée par son amie qui l’attrapa par la main et la ramena près d’elle. La zone était à présent entourée par d’ardentes flammes infranchissables. Les deux jeunes filles étaient cernées par le feu, attisé par un doux vent. Les yeux de Luna posés sur le vieil arbre brûlé reflétaient les flammes qui les emprisonnaient, elle et Elenwe. Encerclées de la sorte, les deux filles ne pouvaient absolument rien faire. Prisonnières de cette fournaise, il ne leur restait plus qu à se protéger dans la petite caverne et de prier une déesse pour qu’elle leur accorde sa divine protection. Les deux amies se blottirent l’une contre l’autre, tremblantes de peur, des perles de sueurs apparaissaient sur leurs fronts tellement la température augmentait brutalement. Les flammes gagnaient du terrain et s’approchaient dangereusement du refuge dans lequel les deux jeunes filles se trouvaient. Les cris de terreur et le bruit de nombreuses maisons en feu qui s’écroulaient une par une résonnaient dans la tête de Luna et Elenwe voyait même, à travers le feu, des personnes préférant se suicider, plutôt que de mourir immolées. La fillette ferma ensuite les yeux et se boucha les oreilles, le spectacle était trop cruel, elle n’en pouvait plus, et bientôt elle s’effondra en larmes devant cet horrible spectacle. Elle se retourna néanmoins à l’appel d’Elenwe qui pointait de son doigt, un enfant, à peine plus âgé que les deux adolescentes, qui venaient de s’affaisser par terre après avoir traversé le mur de flammes. Luna essuya hâtivement ses larmes avec le revers de ses mains recouvertes de suie et se dirigea vers l’enfant qui serait bientôt la proie du feu dévastateur. Elenwe en fit de même et suivit son amie dans le brasier qui se refermait peu à peu sur le monticule rocheux. Le garçonnet semblait être inconscient, encrassé d’une épaisse suie noire, brûlé à divers endroits, les deux filles crurent qu’il était mort. Luna approcha sa tête vers le cœur de l’enfant pour voir s’il était toujours en vie. Son regard, posé le sol calciné fut bien vite détourné vers Elenwe tout en lui disant précipitamment :

« Il est encore en vie, vite, il faut le mettre à l’abri ! » Dit l’adolescente sur un ton presque autoritaire, affolée par la situation.

Elenwe et Luna portèrent donc difficilement le corps du jeune garçon vers la caverne qui commençait à devenir étroite. Le chemin ne fut pas facile, les flammes vinrent caresser les visages des fillettes, mais celles-ci surent se protéger au dernier moment. Une fois rentrée dans la petite caverne, Luna décida de mettre tous les sacs de grains devant l’entrée de l’abri, pour en faire en quelque sorte un mur. Il fallait couper un maximum l’avancée du feu, il ne devait surtout pas rentrer dans la cavité si les enfants voulaient survivre. Pendant ce temps, Elenwe essayait de réanimer le garçon, la jeune magicienne avait quelque notion en secourisme, mais ce n’était que des bases, et la situation demandait plus d’expériences. Lorsque Shinya eut fini de poser tous les sacs les uns sur les autres, elle se retourna rapidement vers son amie pour voir où elle en était. Celle-ci déclara alors encore sous le choc :

«- Je n’y arrive pas, je ne sais pas ce qu’il faut faire Luna !
- Laisse-moi essayer ! Répondit instinctivement Lunaleska. »

Luna essaya de sauver le garçon en posant ses mains sur sa poitrine afin de lui faire un massage cardiaque. Elenwe regardait le mur qu’avait construit son amie, il semblait solide cependant, la quantité de sacs était réduite et il n’en avait pas assez pour élaborer une réelle protection. Soudainement, une silhouette apparut derrière les sacs de grains, c’était la mère de Luna, elle venait ici pour prévenir les enfants et surtout pour leur porter secours :

« Les enfants, vous êtes là, dieu merci !
- Maman ! Cria Luna désemparée
- Ecoutez, il vous faut fuir d’ici, loin très loin de Galbadia…
- Mais qu’est-ce que tu dis ?
- Ne discute pas Lunaleska, vous trois allez fuir vers Horizon, voici tout notre argent. Vous ne devrez pas revenir ici avant 2 ans, du moins, pas avant d’être Seeds, c’est compris ? Foncez vers la gauche et rampez, vous trouverez une sortie où Pitt vous attend… »

La grotte se laissa alors peu à peu envahir par l’ombre qui s’illuminait quelques fois sous les majestueuses flammes dévastatrices…

Warf une mage blanche avec un fuziot. Pas mal.

Je viens à peine de finir de lire (pas facile au boulot x)) et y'a bon comme dit ma collègue au dessus. L'idée de la bague ne me dérange pas, puisque cela a été habilemment ammené au rp.

Bienvenue cela dit, et bon courage pour la suite, la validation ne devrait tarder.

Salut !

Merci, le temps de réponse est plutôt rapide si on compare à d'autres forums, alors pas de problème de ce côté là

En ce qui concerne la bague c'est parfait !

J'ai hâte de pouvoir commencer =)

Merci beaucoup !
Je vais de ce pas rechercher un ou des compagnons de Rp alors !