Mes écrits [ Zell ]

Poèmes, paroles de chansons, essais etc . . . Faute de ne pas être d'humeur à rp, j'exprime mon humeur actuel dans ces paroles écrites il y a peu de temps. Je mettrai éventuellement la chanson quand elle sera enregistrée - pour le moment simple projet -.

~ J'ne veux pas que tu souffres ~

Si je t'imite ô toi, l'empyrée
A l'orée de dieu
C'est parce que je suis enchainé
A ses yeux.

Je ne les reverrais jamais,
Sinon leurs reflets en enfer,
Pâle copie éphémère
Qui étreinte mon coeur brisé.
Aube d'une mélancolie,
Sonnez douze coups de minuit !

J'ne veux pas que tu souffres. { x2 }

Juste que t'me pardonnes encore,
Avant d'être poussière,
Avant que j'dorme,
Hanté par Lucifer,
Par ta colère
Par celle d'mes pères.

J'ne veux pas que tu souffres. { x2 }

J'veux voir ton sourire,
Se dessiner dans mes rêves
J'veux que tes rires,
Habillent mon coeur dépravé,
Et que ta tristesse,
Accompagne mon ivresse,
En enfer
Hanté par Lucifer,
Par ta colère
Par celle d'mes pères.

J'ne veux pas que tu souffres. { x2 }

Mon cri devient un murmure,
Je le jure aux prémices de l'azure :

Je t'aime.

C'est très joli!

Peut être que les rouges pourraient faire une partie écriture dans le hrp? =3

Merci, Squall.
Une deuxième. ( C'est chiant à mettre en page les paroles de chanson )

~ La fin ~

Un peu d'air
Ecrasés par la misère
Il n'y a plus rien
Tout s'éteint
Même l'espoir
De la voir
Le monde s'efface
Le destin n'a plus sa place

Trop de haine
Trop de peine
Plus de charme
Juste des larmes

La vie à un goût amer
Si près de Lucifer
Le monde se peint
Un triste chemin
Le paysage du désespoir
Est nimbé d'noir
Cette couleur de glace
Prend notre place

L'univers se meurt
Pardonnes moi, bonheur
La crainte, la peur
N'ont plus aucune pudeur
L'amour, nos coeurs
N'ont plus aucune valeur

Trop de haine
Trop de peine
Plus de charme
Juste des larmes

Je n'aperçois pas la fin
Alors que j'n'suis déjà plus rien
Je toque à la porte d'la vie
J'lui demande quand c'sera fini
Frêle
Martelée par notre grêle
Elle attend demain
Espérant sa fin.

Un texte qui traînait dans mes dossiers. Je mettrai le thème musical si je trouve le lien sur Deezer. La chanson se nomme Road Trip de Darain.

« When Love Became A Pain. »

Je marche sur cette route noyée dans les ténèbres, je ne daigne pas rejoindre les bras de Morphée, j'avance sur le bitume humide, regardant l'astre nocturne trôner au sein de l'empire étoilé. Mes songes n'ont plus de sens, je voudrai exhiber ma mélancolie, mes ni les larmes ni les mots ne me viennent. Je suis un prédateur ne ressentant plus aucunes pulsions carnassières, une proie ne voulant plus résister à la mort. Quelle pitoyable créature que je suis, même pleurer m'est inaccessible ... Dans la pénombre, je pensais atteindre la lumière, l'espoir regagnait de nouveau mes sens, jusqu'à qu'il vienne violemment s'éclater contre le macadam lorsque je fus contourné par l'auteur de ce semblant d'espoir : une voiture ... Cette route droite indiquait l'infinie, l'interminable, le néant. Moi qui usait de ce chemin dans la journée, il prenait une toute autre allure lorsqu'il était éclairé par la noirceur de la nuit. Le silence hurlait à ne plus rien distinguer d'autre si ce n'est quelques voitures téméraires qui osaient encore rompre la symphonie de minuit. Mon coeur se vidait de toute émotion alors que ma peine habillait mon corps, triste paradoxe.

Mais, rien de tout cela ne semblait me frapper, je restais impassible, les yeux rivés sur mes converses, écoutant mes pensées palabrer entre elles. Le moment archétype des films romantiques aux épilogues émouvants se vie d'une autre manière que devant un paquet de Pop Corn au Cinéma. Le jouer dans sa 'tin de vie est une tout autre expérience dont je me serais bien passé. Je repasse dans ma tête la musique la plus harmonieuse avec la scène ... Road Trip, l'amalgame Pop et R'n'B convenait parfaitement au paysage, partagé par un premier plan très urbain et un second plan torturé par les pins. La voix de Darin rythmait mes lèvres, les paroles flagellaient mon corps malade et moi, je souriais, songeant à tout ce qu'une vulgaire chanson avec comme effet sur mon anatomie : j'étais là, marchant entre les lignes blanches qui jalonnaient cette route, mes lèvres savourant le track devant des gradins pavés d'entités influentes, la grande ours et la lune sans oublier toutes les étoiles qui se gravaient dans le ciel d'encre. J'avais tant écouté cette musique qu'elle n'avait plus de secrets pour moi ...

Je me voyais là, caressant sa chevelure, dansant sur le goudron. Le lieu avait beau ne pas être aussi impressionnant que celui présenté par Shaekspare, il me convenait parfaitement, j'étais ici, avec elle, croquant sa beauté du regard et murmurant quelques mots entre deux pas de danse. Son teint unique dépravait ma peine, effaçait ma grimace et la substituait par un sourire gracieux. Je mêlais ma main avec la sienne alors que la seconde parcourait son corps. Et son parfum, une drogue ... ma drogue. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas envouté mon âme. Je souffrirai milles fois pour ces moments, pour elle et pour goûter à ses lèvres mielleuses. Ce célèbre groupe verbal n'exprime qu'une infirme partie de ce qu'elle représente dans mon coeur, aucune poésie, aucune ode ou chanson ne pourra illustrer ce que j'éprouve pour toi. " Amour " est une expression si ambigüe qu'elle même ne représente point l'attraction dont je suis victime. Ah, la musique prend fin, le refrain résonne encore une dernière fois dans mes oreilles, témoignant de la fin de ce délicieux moment. La musique se termine sous les applaudissements de la nuit, voilant les ultimes accords au piano. Désormais, j'affronte la route, avec elle. Appuyé contre moi, mon bras entourant ses hanches, nous avancions.

Mon regard ne se détournait pas du sien et les klaxons des voitures eux même n'arrivaient pas à me distraire. Je voulais qu'elle puisse lire mon coeur ... s'il se reflétait, on y verrai son visage ! La nuit continuait sa rixe contre le temps, elle ne tiendrait plus longtemps, songeais-je en voyant déjà l'aube percer l'horizon. Les bons moments ne durent qu'un temps. Je m'arrêtais, devant elle et je l'enlaçais avec mes bras, lui laissant écouter mon coeur. Je m'approché de ses lèvres sucrées, murmurant " Je t'aime " avant de l'embrasser, pris dans une frénésie amoureuse dont je ne pourrais jamais me passer. Le soleil se distinguait au loin, éclairant nos deux silhouettes. 'tin on se croirait vraiment dans un film ! Mais je n'en faisais rien, je continuais d'apprécier ce moment, savourant chaque seconde puis soudain ... Plus rien. La nuit était revenue, moi j'étais encore nu, étendue sur le sol froid. Une poignée de personnes me regardaient affolés. Des lumières rouges et blanches m'aveuglèrent et lorsque je demandai ce qu'il s'était passé, on me répondit : " Tu t'es fait percuter par une voiture, tu as perdu connaissance ". Mon coeur éclata. Tout cela n'était qu'une illusion ? Les larmes coulèrent sur mes joues, c'était la première fois que je pleurais ...

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