Auron Légende Millénaire
Age : 31 Messages : 327 Date d'inscription : 22/05/2009
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| Sujet: Lettre ouverte aux souvenirs perdus. Jeu 13 Aoû - 16:23 | |
| Fort court, veuillez m'en excuser, mais c'est fait avec les tripes...
J'ai souvent hésité à retranscrire ce feuillet que je garde sur ma commode depuis sa rédaction, mais dans le fond, pourquoi cacher ce qui n'est plus qu'un amas de chaînes rouillées ne retenant guère plus que des reliques ? Je ne doute pas que certains ici comprendront de qui il est question... ____________________ ________________________________________
. . . Si proche et si loin à la fois . . . Tu viens 3 jours. Il fallait dès lors que le hasard, destin ou toute autre appelation pour cette connerie décide de te placer sur ma route à chacun d'entre eux. Va savoir pourquoi, j'étais sûr que ça arriverait. Il faut toujours que ce que je crains le plus se réalise... La fin de la J-E de l'an passé, notre rupture... Les cas sont légions, je les compte même plus. D'ailleurs être là me rend atrocement nostalgique comme mélancoloique, parce que je suis toujours trop émotif. Ca me gonfle. Comme mes moments d'absence. Comme mon désarroi. Comme mes larmes. Comme moi, en fait.
Pour te répondre ; non, je n'espérais pas que tu me sautes dans les bras ou quoi que ce soit. Je misais juste sur un câlin, ou qu'au moins tu me laisses te serrer. Comme toujours je me plante, parce que je suis tout simplement con, à côté de la plaque. Ou utopiste. Ou les deux. On s'en fout. Tant que j'y pense, désolé de t'avoir touché la main. C'était un réflexe, un geste mécanique toujours indépendant de ma volonté... J'aimais tellement faire ça. Encore ces foutus souvenirs, tu comprends ? Bref... Désolé de ne pas avoir pu te donner plus. Au moins ça te rembourse ton second billet je crois, non ?
J'avoue avoir regretté de te les avoir donné quand j'ai vu à quel point ça avait amputé mon budget et me rendait incapable d'acheter de quoi boire et manger. M'enfin, comme ça c'est fait. De toute façon je me vois mal venir les reprendre. Et puis je t'avais promis, même si aujourd'hui le pourquoi de cette dette n'est que cendres et vestiges délabrés. Je me demande encore comment tu l'as vécu, ce que tu as ressenti en me voyant. Sans doute rien de bouleversant, mais ça m'intrigue. Je me demande aussi si tu en as parlé, et avec qui, et en quels termes. Même si je suppose bien que tu es loin d'avoir envie de chanter mes louanges.
Pour en revenir à l'introduction ; samedi et dimanche aussi, je t'ai vue. Je sais pas si c'est réciproque. je pense pas. Parce que contrairement à moi, tu dois pas y faire gaffe, c'est tout. Hier, c'était entre deux stands. Je me suis caché derrière un pote. C'est rare que je sois plus petit que quelqu'un, mais pour le coup ça m'arrangeait. Et aujourd'hui, dans le jardin central. J'ai pensé à te faire signe, à te montrer que j'étais là, mais non. J'avais le sentiment que tu n'apprécierais pas. Alors je suis resté là à t'observer, à moins de dix mètres de ton dos. Je te l'ai déjà dit, mais t'as changé, physiquement j'entends. Le reste c'est une autre histoire.
En tout cas, ça te va très bien. J'aurais aimé passer la main dans tes cheveux si tu veux tout savoir. Pour le reste, y'a que Kota qui était dans l'angle pour me voir. Toutefois, même si c'est le cas, je pense qu'il aura compris qu'il valait mieux qu'il se taise lui aussi. Tiens, changement brutal mais j'ai omis de le noter ; quand je parlais de te voir, je pensais seul à seul. Tu devais déjà t'en douter, mais comme ça t'as la confirmation. Tant pis. Bah... C'est mieux comme ça. Et puis au moins j'aurai eu le plaisir de te voir, quoique ce n'était sûrement pas partagé. Ah et au fait, ton sourire me fera toujours autant fondre. Surtout quand il est pour moi.
Je pense pas te revoir une quatrième fois avant ton départ, alors je croise juste les doigts pour que ton retour se passe bien. Passe le bonjour chez toi de ma part s'il te plait.
Merci d'avoir pris soin de moi, merci de m'avoir sorti du nid et d'avoir été mes ailes jusqu'à ce que je doive trouver les miennes et prendre mon envol. Dimanche 5 juillet 2009, parc des expositions, fini à 16 h 40. ________________________________________ ____________________ | |
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